EDITO 10/2020

COVID 19 . . .

Paradoxalement, ce virus infiniment petit est comme le grain de sable qui a mis en pause quasi-totale tous les systèmes au plan mondial. Il oblige, de fait, la société humaine à s’interroger et à se réformer.

Et celle-ci va à la fois opposer des résistances au changement, mues par des réactions faites de notre humanité (nos peurs de l’inconnu, refus de perdre sécurité, pouvoir, acquis, contrôle, etc) ; et laisser émerger des nouveautés basées sur la prise en compte de la Nature et de l’Humain (comportements, innovations, productions, relations, …) en incluant les notions de respect, solidarité, économie, altruisme, etc. Cela est déjà particulièrement visible au plan individuel et local puisque les systèmes évoluent avec moins de souplesse et à un rythme plus lent.

Si 2020 fait suite à des années déjà mouvementées et tendues, annonciatrices des changements nécessaires, elle marquera les esprits et l’Histoire de l’Humanité !

La Vie nous met toujours au défi d’évoluer encore et encore. Le temps est donc venu d’accepter de lâcher l’ancien, le connu, et d’aller en confiance vers le nouveau, l’inconnu.

La cohabitation de l’Ancien et du Nouveau Monde est donc légitimement associée à des crises de natures diverses qui évoquent la difficulté à opérer cette transformation nécessaire à l’évolution de l’Humain et à la sauvegarde de la Terre.

Tandis que l’Ere des Verseau s’installe progressivement, chaque personne en est rendue également à sa propre évolution, de l’adaptation à la révolution. Car si l’on veut voir le changement se mettre en place, il tient à chacun d’y contribuer pour sa propre part : réfléchir à ce qui peut être réformé à son propre niveau en termes d’écologie et d’économie, revisiter ses priorités, ses besoins et sa manière de vivre, mettre en œuvre les changements possibles, permettre à l’intelligence du cœur de s’exprimer plus encore dans les paroles et dans les actes, …

Et si cette période inédite invite à la réforme, elle exige également une bonne dose de confiance et de sérénité. Et donc, de sécurité intérieure à défaut de la trouver à l’extérieur !

Béatrice